VILLAGE DE
BOU-HENNI
En 1784, il y a eu une bataille à L'HABRA (oued)
contre l'invasion Espagnole.
Parmi les combattants, il y avait un certain HENNI, originaire de
Parmi les combattants, il y avait un certain HENNI, originaire de
SIDI M'HAMED BENALI au DAHRA (région de RELIZANE), qui a été blessé
et est décédé, d'où le nom de BOU-HENNI donné au village en 1875.
Le centre de BOU-HENNI est situé sur la voie de chemin de fer d'ORAN à ALGER, à 13 kms de SIG et 14 kms de PERREGAUX.Du SIG à PERREGAUX, sur 26 kms, on ne rencontre qu'un village, BOU-HENNI, appelé aussi L'HABRA, centre enfoui sous un épais manteau de trembles
et d'eucalyptus.
Le centre de BOU-HENNI est situé sur la voie de chemin de fer d'ORAN à ALGER, à 13 kms de SIG et 14 kms de PERREGAUX.Du SIG à PERREGAUX, sur 26 kms, on ne rencontre qu'un village, BOU-HENNI, appelé aussi L'HABRA, centre enfoui sous un épais manteau de trembles
et d'eucalyptus.
Le hameau de L'HABRA-BOU-HENNI est situé sur le chemin de grande
communication du SIG à PERREGAUX, à 800 mètres de l'arrêt de L'HABRA, où se
trouvent le plus de fermes et d'habitants.
Son territoire est de 1616 hectares 42 ares et 12
centiares, divisés en
52 lots agricoles et un lot supplémentaire qui ont été
tous attribués.
Placé à 300 mètres environ de la station de
L'HABRA, il sera le débouché naturel de toute cette vaste et riche plaine.
Les terrains, dont l'expropriation,
appartiennent aux arabes des douars des FERRAGA, des ATBA-DJELLABA et ATBA-DJEMMALA.
Les concessions ont en moyenne 25 hectares
chacune et sont composées d'un lot à bâtir, d'un lot de jardin de 80 ares
irrigables au sextuple, d'un petit lot de culture irrigable, d'un lot de vigne
et d'un lot de grande culture non irrigable.
De
plus, il a été constitué un communal de 180 hectares.
La
population initiale était de 293 habitants, possédant 70 têtes de bétail et 63
instruments agricoles.
Il
y a été construit 35 maisons, quatre baraques ou gourbis et un moulin à eau.
Il
a été défriché 500 hectares, planté 5930 pieds d’arbre, cultivé
360 hectares.
Les
eaux destinées aux besoins de ce centre proviennent du barrage de l'HABRA, qui
doit servir à l'irrigation de 36 000 hectares, se répartissant ainsi qu'il suit
:
Société
de l'HABRA: 24.000 / PERREGAUX:
2550 / HABRA (rive droite et rive gauche)
8053 / BORDJIA : 300 / Réserve:
1097.
TOTAL = 36.000 ha.
C'est
sur la réserve que sera prise la quantité d'eau dont aurait besoin pour
l'alimentation du village de BOU-HENNI et l'irrigation de la partie de son
territoire, comprise dans la zone irrigable.
Un
canal spécial, s'embranchant sur le canal principal de la rive gauche de
l'HABRA, amènera les eaux jusqu'au village et
de là jusqu'à la limite du territoire.
Les
terrains au Nord du chemin de fer sont irrigués au moyen d’un canal
s’embranchant sur le canal principal de la rive droite de l’HABRA.
C’est
cette voie d’eau qui alimente le village, mais les eaux destinées à cet usage
sont reçues d’abord dans des bassins-réservoirs et livrées ensuite à la
consommation après avoir été filtrées.
Pour
surcroit de précaution, chacune des premières familles installées a reçu un
filtre de ménage.
Toute la partie située au nord du chemin de
fer est en plaine et complètement défrichée.
Celle située au sud s'élève graduellement en
amphithéâtre, jusqu'au pied des montagnes qui forment le contrefort de la
plaine de L'HABRA.
Aussi, les terrains sont presque entièrement défrichés et c'est à peine si on y
voit quelques jujubiers sauvages !
Dans la zone irrigable, les colons de
BOU-HENNI procédaient à des cultures maraîchères et industrielles et, sur le
restant
des terres, se livraient avec succès à la
culture de la vigne, ainsi qu'à celle des céréales.
Le
village a été encadré de massifs d’eucalyptus comprenant plus de
4 000 sujets
de belle venue avec l’espérance que ces plantations atteignent un certain
développement et qu’elles puissent contribuer à l’assainissement de la
localité.
Les
dépenses effectuées pour l’installation du village se sont élevées à
77.000
francs.
Les
travaux d'installation du centre comprennent, outre le canal dont il a été
parlé, la construction d'un bassin-filtre, d'un abreuvoir avec fontaine, d'un
lavoir, d'une école et d'une église ; de plus, il y sera fait de nombreuses
plantations.
L'installation
des colons admis au peuplement de ce centre aura lieu dans le courant du mois
d'octobre (année inconnue) !
Dix-sept
colons du pays et vingt-trois immigrants, auxquels il a été envoyé des titres
provisoires, sont appelés à concourir à ce peuplement, et il reste encore 12
lots destinés à des immigrants.
Le
montant des indemnités d’expropriation atteindra le chiffre de
66 000 francs
environ, plus 603 hectares, cédés aux indigènes.
L'on a eu principalement en vue, par cette
réaction, de donner satisfaction aux besoins que réclame toute agglomération de
population.
Ce hameau, augmenté de toute la partie de la
commune de PERREGAUX qui est située sur la rive gauche de L'HABRA, formera une
section communale, laquelle, sans aucun doute, deviendra plus tard une commune
de plein exercice.
La situation exceptionnellement favorable de
ce centre assure sa prospérité et, afin de faire disparaître la seule cause qui
pourrait nuire à son développement, l'Administration, la commune mixte du SIG
et le syndicat de l'HABRA rivaliseront ensemble pour couvrir de plantations
nombreuses, les places, rues, abords et alentours du village, ainsi que tous
les canaux d'irrigation.
BOU
HENNI était alors intégré dans la structure administrative de la Commune Mixte
de SAINT DENIS DU SIG.
Les colons, de leur côté, seront vivement
engagés à planter également des arbres et l'Administration, s'il en est besoin,
leur viendra en aide pour leur procurer les plants nécessaires.
Malgré
les fièvres qui l’ont assez fortement éprouvé, le centre de
BOU HENNI était en
voie de prospérité.
Le village de BOU-HENNI fut
construit grâce à la fortune d'un entrepreneur des travaux publics de SANTA
POLA, près d'ALICANTE, arrivé en ORANIE en 1848 avec tout son cheptel.
Il s'établit à PERREGAUX et investit
toute sa fortune dans l'aventure coloniale, participant à la construction du
village de BOU-HENNI.
1 commentaire:
Je souhaiterais communiquer avec un de ceux qui ont vécu à Bouhenni pour échanger des infos sur le passé qui nous a réuni jadis
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